Des paysages naturels en bord de Loire
Au Mesnil-en-Vallée, les toits de tuiles et d’ardoise composent une mosaïque qui révèle la double identité de la commune déléguée : si elle fait partie à part entière du territoire de Mauges-sur-Loire, elle est aussi composée de divers paysages naturels riches en faune et en flore.
Le bourg du Mesnil-en-Vallée est implanté en retrait de la Loire. Il se niche en dessous d’un plateau propice aux activités agricoles, à la polyculture et à l’arboriculture qui annonce le bocage des Mauges et offre un large panorama sur la Loire. Tout en bas, la Thau – un ancien bras du fleuve – serpente le long d’une vallée aux prairies souvent inondées l’hiver.
A voir / à faire
La commune dispose de deux aires de loisirs :
- Aux Échuettes, une aire de jeux pour les enfants et un circuit de bicross viennent compléter les équipements sportifs.
- Dans la vallée, l’aire de la Grand’Fosse située le long de la Thau est accessible toute l’année, sauf pendant les inondations hivernales. C’est un lieu prisé des pêcheurs où il fait bon pique-niquer en famille, se promener et venir jouer à la pétanque ou à la boule de sable.
Tout près, en bord de Loire, une aire de baignade naturelle est aménagée sur les bancs de sable pendant l’été.
Le GR3, le sentier de la Loire, traverse le Mesnil. Un autre sentier « Des moulins à la vigne » balisé en rouge vous permettra de découvrir la richesse des paysages mesnilois en vous offrant un très joli point de vue sur la vallée.
Il fait bon vivre au Mesnil : le Mesnil-en-Vallée est une commune déléguée à l’économie diversifiée et dynamique, où la population profite d’un cadre de vie appréciable et apprécié.
Mairie déléguée du Mesnil-en-Vallée
Adresse
Place du Pavillon
Le Mesnil-en-Vallée
49410 MAUGES-SUR-LOIRE
Contacts
T. 02 41 78 52 13
lemesnilenvallee@mauges-sur-loire.fr
Horaires d’ouverture :
Lundi | 9h-12h | Fermé |
Mardi | Fermé | Fermé |
Mercredi | Fermé | 14h-17h |
Jeudi | Fermé | Fermé |
Vendredi | 9h-12h | Fermé |
Samedi | Fermé | Fermé |
Dimanche | Fermé | Fermé |
Galerie photo
Histoire locale
Le Mesnil (Mansilium – Mesnilium) signifie demeure choisie. Le complément (en Vallée) ne fut adjoint qu’en 1921.
La commune du Mesnil, d’une superficie de 1771 hectares est délimitée comme suit : au Nord, par la Loire (comprenant toutefois une partie de l’île qui se trouve aussi appartenir simultanément à la Bretagne et à l’Anjou), à l’Est par le ruisseau du Moulin Benoît, au Sud par une route et à l’Ouest, par le ruisseau de Veillon. Son territoire peut se diviser en 3 zones :
- La zone inférieure (la Vallée) consacrée aux herbages, traversée d’Est en Ouest par un cours d’eau : La Thau.
- La zone intermédiaire, versant exposé au Nord, anciennement parsemé de nombreux vignobles.
- Enfin, la zone supérieure (plateau) est plus particulièrement propice à la polyculture et aux prairies artificielles.
Tout ce territoire, rive gauche de la Loire, est traversé par la Route Départementale 751.
Comme tout pays bordant les fleuves, le passage de peuplades et les traces de civilisation remontent très loin dans la nuit des temps. La découverte de haches en silex à la Jolivetière et à la Giraudière marque l’époque mégalithique. En ce temps là, la forêt était très présente dans la région. Aucune trace de la période gallo-romaine : la tradition verbale fait allusion à l’établissement d’un collège de druides ; le Mesnil servait d’ossuaire régional.
L’emplacement de la maison Fournier était connu sous le nom de Mesnillerie ;
Au début du 8e siècle, l’ermite Florent créa une abbaye au Mont-Glone, et étendit son influence spirituelle et matérielle sur toute la région. Le Mesnil devint la première succursale spirituelle.
En l’an 853, les Vikings, commandés par CIDROC, remontent la Loire, pillant tout sur leur passage ; il créèrent un camp fortifié en amont de St Florent sur l’île Batailleuse et installèrent au Mesnil sur l’île Meslet un quai d’accostage pour les drakkars, surnommé depuis « la bouche aux pieux ».
Le fief du Vaugirault date de l’époque des croisades. Un croisé reçut ce terrain en reconnaissance de sa bravoure. Il y construisit un château.
Au 17e et au 18e siècle, la commune connut un développement de l’agriculture, ressource de base au développement social. Les céréales, vins, foin, chanvre et lin se commercialisaient au cours des foires qui avaient lieu dans la localité le jour de la St Marc, et le lendemain de la St Maurice. Le bourg était composé de quelques demeures regroupées autour de l’église du 12e siècle. Quelques tisserands travaillaient dans les caves de leurs habitations.
Sept moulins à vent et quatre moulins à eau disséminés sur les collines alimentaient en farine la population.
L’impôt sur le sel (la Gabelle) pénalisait les petites gens : la paroisse du Mesnil s’approvisionnait au grenier à sel de St Florent.
L’achat du prix fort de cinq kilos de sel était imposé à chacun. Les taxes sur le sel étaient dix fois plus élevées qu’en Bretagne, de l’autre côté de la Loire (dite zone franche). L’Anjou était désigné : « zone de grande Gabelle »
La proximité de cette inégalité favorisait la contrebande au point que, pour certains, cette activité (le faux saulnage) était devenue une véritable profession.
Le lieu-dit « Le Corps de Garde » situé au village de « Cul de Bœuf » en bordure de Loire tient son nom d’un poste de douaniers installé à cet endroit. C’est la Révolution qui mit fin à cet impôt.
En mars 1794, le village eut beaucoup à souffrir de la guerre civile. Bien que, par sa position géographique voisine de la Loire, le Mesnil soit en dehors des zones concernées par le décret de la convention, toutes les maisons furent brûlées.
Après la grande tourmente, le 19e siècle fut le siècle des grands travaux. En 1802, la Chapelle du cimetière (classée à l’inventaire des monuments historiques) fut érigée par la famille Chauveau. L’année 1840 connut les travaux de construction de l’actuelle église remplaçant l’édifice du 12ème siècle, vétuste et ayant subi les outrages de la Révolution.
La levée fut commencée vers 1850, l’école libre des garçons et filles en 1847, l’ancienne mairie avec l’école publique en 1849. Le lavoir public fut installé en 1858.
Le presbytère, incendié pendant la Révolution, fut vendu nationalement le 8 Vendémiaire, an V et donné plus tard à la paroisse par l’acquéreur. Il fut refait en 1868.
Le réseau routier connut de grandes transformations. A ces constructions publiques, on pourrait ajouter la construction de plusieurs maisons de caractère qui embellirent le bourg. Le château fut également reconstruit.
Au 20e siècle, marqué par les conflits mondiaux, le Mesnil vit disparaître 52 de ses enfants en 14-18 ce qui ralentit énormément l’évolution locale. En 1940, ce fut l’invasion allemande et l’occupation qui détruisit le pont d’un bombardement.
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